OMBRES Philippe Beau
PORTRAITS DE CIRQUE
Philippe Beau, magicien, ombromane et passionné de cinéma, fait partie des rares artistes professionnels qui font perdurer l'art poétique de l'ombromanie. Ses spectacles rendent hommage à cet art qui a fait rêver des millions de spectateurs avant l'invention et le succès du cinéma.
Il parcourt le monde, de Paris à Las Vegas en passant par Hong Kong, pour le Cirque du Soleil ou le Crazy Horse. Le public d'aujourd'hui apprécie la simplicité et la poésie de ses ombres éphémères.
De nombreux créateurs (metteurs en scène de théâtre ou de cinéma, chorégraphes.. .) font appel à lui pour élaborer un travail spécifique et sur mesure autour des ombres, de la magie ou des mains.
PORTRAITS DE CIRQUE
Gérardmer
DUBROUXPHOTO
ART DE TOI
Lycée Geoffroy Saint Hillaire - Etampes
LA MÈCHE DU PIGEON
Un projet photographique dans un établissement public de santé
Au départ, il y a une cité culturelle en plein développement dans un établissement public de santé. L’atelier photo du mardi, animé par Mickaël, un passionné d’images. Un laboratoire de photographie argentique qui vient compléter l’offre artistique aux côtés de la sérigraphie, de l'imprimante 3D, de la brodeuse et de l’atelier bois… Un photographe installé localement, formé aux techniques traditionnelles, profite de cette conjonction d'événements pour installer son studio photo et proposer au public mélangé (patients, soignants, agents administratifs et technique, intervenants...) de se faire tirer le portrait, en argentique… du coup.
Dans un tel contexte, les situations souvent incroyables se succèdent pour le plus grand bonheur du chasseur d’images. Les images argentiques s’accumulent au rythme de la vie de l’établissement. Les films sont développés et tirés sur place, du fait maison.
Au travers de la multiplicité de ses visages, Antoine Dubroux dessine un instantané de ce monde aux portes de la ville.

Antoine Dubroux, permet que soignants, soignés, agents administratifs, jardiniers, ouvriers d’entretien s’offrent à un objectif qui n’a pour unique raison que de faire apparaître leur profonde humanité. Faisant ça il permet que se poursuive inlassablement le questionnement sur ce qu’est un regard et encore plus un regard regardé.
Le photographe montre dans cette exposition des images émouvantes où la tendresse côtoie la rage et où la dure réalité de l’être au monde fraye avec la poésie.
Alors oui allons-y !
Essayons de voir ce que le photographe a suscité en soi d’émotion à voir tous ces sourires ou ces absences de sourire, ces regards ouverts, profonds ou ceux masqués par des mains ouvertes ou par le bord d’une capuche, à voir ces mains cachant sur la bouche le rire qui vient et dont le regard témoigne, à suivre la direction qu’une main indique, à être étonné de l’étonnement inscrit sur un front par une ride improbable, à scruter une expression qui paraît être de la souffrance, une autre qui irradie la joie d’être au monde, celle aussi d’être deux et de regarder dans la même direction.
Laissons nous aller à la proposition que nous adresse Antoine Dubroux de regarder des photographies et de laisser surgir en nous ce que des images d’autres humains peuvent nous dire de notre propre rapport au monde.